Une projection haut de gamme digne d'une salle dédiée avec un écran XTREM SCREEN Daylight 0.9
Dans un salon, la problématique de la vidéoprojection a toujours été le contraste visuel perçu, pour la simple et bonne raison qu’un projecteur ne sait pas créer du noir. Les zones que l’on perçoit noires au cinéma sont simplement dues à l’absence de lumière. Quiconque a déjà essayé de projeter une image dans un salon au plafond blanc s’est rendu compte que le résultat n’était pas du tout le même, car les zones lumineuses de l’image illuminent le plafond et cette lumière rebondit vers la toile en éclairant le reste de l’écran, rendant les noirs gris et dénaturant les couleurs.
Mais depuis quelques années, une vague d’écrans dits « techniques » s’est développée. Une marque Française sort du lot et s'en est fait une spécialité, il s'agit de XTREM SCREEN qui propose dans leur catalogue une gamme complète de toiles spécifiques nommées DAYLIGHT. Leur particularité est d'absorber la lumière réfléchie provenant du plafond, du sol, et des murs alentours contrairement aux toiles classiques, évitant ainsi de subir la pollution de ces réflexions. Les progrès ont été tels qu’aujourd’hui le résultat est assez stupéfiant.
On pose la toile technique en lieu et place de l’écran blanc et le résultat est immédiat : terminés les noirs gris, les couleurs délavées, l’impression d’une image fade et sans vie.
On atteint les sensations de contraste d'une salle dédiée !
Et on peut aller encore plus loin, comme d’habitude, en calibrant le trio source/projecteur/écran. La différence perçue sur une toile blanche sera encore plus prononcée sur une toile technique étant donné que sa mise en œuvre est comme son nom l’indique, plus technique, avec un placement optimal du projecteur par rapport à l’écran, et une calibration plus compliquée.
Pourquoi la différence après calibration est-elle plus importante ?
Pour la simple raison que les couleurs ressortent mieux avec du contraste qu’en étant délavées. Leur intensité étant bien supérieure, le résultat sera plus impressionnant. La gestion de la luminosité aussi, puisque l’écran étant très spécifique, le paramétrage du gamma aura toute son importance pour gérer au mieux la dynamique d’image. L’idéal étant de choisir le couple écran/projecteur en même temps, ainsi que l’implantation dans la pièce suivant des conseils précis pour optimiser l’uniformité de l’éclairement.
Déroulement
Comme une autre calibration en projection, la salle est plongée dans le noir. Le processus essentiel à la calibration est la caractérisation de la lumière réfléchie par la toile grâce au spectrophotomètre en utilisant des mires spéciales limitant l’influence de lumières parasites. Le color checker vérifie une trentaine de couleurs supplémentaires avant et après calibration. Les réglages sont faits sur le projecteur en utilisant la source comme lecteur de mires ce qui permet de calibrer l’ensemble de la chaine vidéo (voir page Calibration Vidéo pour plus de détails).
Le salon pris pour exemple est totalement blanc, avec des baies vitrées sans rideaux qui réflechissent tout autant la lumière. C'est le pire cas qu'on puisse trouver pour de la vidéoprojection.
Le projecteur utilisé pour l'exemple est un Sony HW55 de 400 heures, il présente l'avantage de disposer de réglages extrèmement complets grâce au logiciel externe fourni par Sony.
Color checker avant/après calibration de la salle ci-dessus : les couleurs correctes au départ avec un delta E moyen de 5.1 gagnent un naturel presque parfait en passant sous la barre de 2. L'écran ne nuit donc pas à la reproduction des couleurs.
(cliquez pour agrandir)
Image du film Oblivion après la calibration dans la salle présentée ci-dessus. Le réglage du contraste lors du développement de la photo RAW est au minimum dans le logiciel Lightroom: l'appareil peine à capturer toute la dynamique d'image ! Le résultat est tout bonnement exceptionnel.
Exemple de comparaison entre une toile blanche classique et une toile Xtrem Screen technique dans un environnement semi-éclairé.
Le principe de réjection de lumière permet au traitement de l'écran de renvoyer moins de lumière à mesure que l'angle s'ouvre. De la même façon, la lumière du plafond sera donc moins réfléchie, l'effet est double.