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Calibration JVC x5000

L'apogée de la luminosité


Lieu : proche Le Mans


Enfin un peu d’image ! Je dois dire que ces derniers temps, l’audio prend le pas sur l’image dans les demandes qui me sont faites. Les écrans et les projecteurs sont de mieux en mieux réglés en sortie de carton, il n’y a pas besoin d’énormément de correction pour obtenir une image correcte et certainement pas besoin d’artifices externes comme on pouvait voir il y a quelques temps avec l’utilisation de scaler ou boites à 3Dlut. Mais une calibration manuelle est toujours nécessaire pour aider le projecteur à tenir le bon cap.

Donc pour cette première entrevue avec un x5000 (j’ai déjà calibré un x7000 mais je n’avais pas fait de compte rendu), il s’agissait d’une salle dédiée mais avec un plafond blanc que j’ai expressément conseillé de corriger avec un tissus tendu noir ou au moins une peinture.

Et là comme sur le x7000, on découvre l’énorme potentiel lumineux de ces JVC cru 2016 !

Avec 28fL mesurés sur 2.60m de base en lampe bas, il a de quoi éclairer de grandes bases d’écran sans problème. En fermant l’iris, on arrive à la norme haute de la luminosité pour une reproduction réaliste des films.

Pour le reste, on est en terrain connu, les menus sont très proches du x500 ainsi que le mode opératoire pour le calibrer. On remarque un remaniement du menu du eShift mais rien de bien différent à l’image de ce côté. Les convergences sont pas mal, mais à retoucher. On arrive à obtenir quelque chose de correct au final, notamment niveau piqué qui est d’un niveau élevé pour un tri-matrice DILA.

Le gamma était trop bas d’origine, mais surtout les saturations étaient complètement à l’ouest ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas vu un projecteur aussi mauvais en colorimétrie en sortie de carton. Heureusement c’est réglable et le résultat post calibration est impeccable.

Concernant le x7000 que j’avais calibré précédemment, celui-ci était plus proche de la norme en sortie de carton, notamment au niveau des saturations, vraiment pas mal. Tout aussi lumineux et avec un gamma moins bas, il était plus simple à calibrer. Je n’ai même pas eu besoin d’utiliser le logiciel pro JVC pour arriver dans les clous.

Pour les petits défauts, j’ai noté du vertical blooming, donc des filets de lumière visibles sur des détails blancs sur fond noir. Quasi indétectable en film.

Voilà pour cette première approche, comme je le disais ce n’est pas un test mais un compte-rendu rapide (surtout que j’ai oublié de prendre des photos).




 

Extraits du rapport de la calibration du x5000 :

(A gauche avant calibration, à droite après. Notez les saturations totalement farfelues)


























 

Petit clin d'oeil au collectionneur qui possède le JVC x7000 dont voici un screenshot sans aucune valeur issu de la pellicule originale de Star Wars "unaltered" si ma mémoire est bonne :

Merci à mes hôtes pour leur accueil,


Kaz

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